Veille SEO 2022, semaine 29
Nous sommes la 29ème semaine de l'année…
...et cette semaine, c'est la dernière fois qu'on se parle avant la pause estivale. Ça fait 65 semaines sans aucune interruption. Une éternité, et en même temps, ça passe vite, quand on s'amuse.
A la reprise (d'ici quelques semaines), je vais essayer de vous proposer un autre format. C'est pas que j'en aie marre, loin de là, mais j'ai envie de secouer un peu le cocotier pour voir ce qu'il en tombe.
En parlant de cocotier, vous partez en vacances, vous ? ;)
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !
Le futur du link building
Aira, c'est l'agence qui publie une fois par an son étude "State of Link Building", j'imprimerais volontiers pour m'en faire un énorme livre de chevet si je n'avais aucune conscience écologique.
Après la publication de l'étude, chaque année, on voit fleurir chez eux des posts signés Paddy Moogan (co-fondateur), qui analyse et décortique les résultats.
Cette année, il s'attaque à une rétrospective à propos du linkbuilding à travers les âges (comprendre: depuis Penguin en avril 2012). Chose amusante, seuls 31% des répondants ont reconnu acheter des liens (les autres le font aussi mais je le reconnaissent pas - c'est pareil en France), et Paddy semble complètement associer "linkbuilding" et "content marketing" : je pousse mon contenu, espérant secrètement qu'il obtienne des liens naturels.
Franchement, si quelqu'un a eu des résultats significatifs, en France, sur une théma non-sexy, je veux bien voir.
Le linkbuilding pour les e-commerçants
Je reconnais qu'on parle beaucoup de netlinking aujourd'hui, voyez-y ouvertement une incitation à acheter des liens avant de partir en vacances.
Chez Ahrefs, Joshua Hardwick nous donne quelques idées de méthodes qui peuvent bien marcher pour gratter du lien frais quand on est e-commerçant.
Ça commence mollement ("envoyez votre produit à des gens pour qu'ils vous linkent") mais ensuite, on entre dans le dur : par exemple, avec des dorks (des bouts de requête Google) qui permettent de trouver de vieux posts datés, pas encore mis à jour par leur auteur, et auxquels vous pouvez contribuer.
Gagner du Trust avec vos liens sortants
Dixon Jones. Un nom de gangster de la grande époque de Brooklyn, et une carrière longue comme mon bras. On sent le vieux roublard comme je les aime.
Dans cet article, le troisième d'une série (les deux premiers s'intitulent Expertise et Authority) Dixon nous parle du fait d'augmenter son Trust (au sens de l'E.A.T), notamment grâce aux liens.
Il a une bonne grosse idée : puisque Google tente de vérifier les avis laissés par des clients, pourquoi ne pas leur demander, tout d'abord, de parler de votre travail sur leur site ? Il y a de grandes chances qu'ils vous linkent. Ensuite, reprenez l'avis et publiez-le chez vous, pour bien montrer à Google que vous surveillez ce qu'on dit de vous.
C'est un des exemples d'idées que Dixon détaille dans ces trois posts. Brillants.
SEO en son surround
"Être premier, c'est bien. Être partout, c'est encore mieux."
Voilà la philosophie de Patrick Herbert, une agence de SEO spécialisée dans les SaaS B2B.
La version courte, c'est que votre marque devrait être citée partout, être présente à chaque recoin de votre écosystème, pour devenir (même sans ranker numéro un sur vos mots-clés de pointe) absolument incontournable.
Sachant qu'un internaute B2B visite en moyenne trois sites avant de prendre une décision d'achat, il y a de bonnes chances que son argent finisse entre vos mains si votre marque était citée sur au moins deux d'entre eux.
Vous devez essayer de devenir une partie importante de chaque conversion qui s'approche de votre domaine.
... Autant dire qu'il va falloir que plusieurs personnes se relèvent les manches !
L'autopsie de Salton
Et on finit par une fiction, écrite par Camille Gillet (meuf, j'adore ta plume - et ma soeur se régale en lisant "À la Moldue").
C'est une histoire de détectives et de gangsters, autour d'une sombre affaire mettant en scène des consultants SEO.
Inspirée par les "clashs" récurrents sur Twitter, cette satire est un peu trash. Il y a des scènes graphiques (je ne sais pas si on peut dire ça pour une fiction écrite), bref, ça pègue (comme on dit chez moi) et ça pue. J'adore.