Veille SEO 2022, semaine 20

SEO : Google vs Bing

Hugo Domeur a compilé un article qui récapitule les différences dans les algorithmes de Google et de Bing.

Son trafic peut sembler anecdotique mais Bing, qui motorise aussi les recherches sur Ecosia et Yahoo, totalise environ 7 % de parts de marché.

Je comprends évidemment que Google et ses 90 % minimum soient votre priorité, mais je n'aimerais pas être votre N+1 quand il apprendra que vous crachez sur un visiteur sur quinze. D'autant plus que les optimisations demandées ne sont pas complexes...

Il va quand même falloir jongler un peu : Bing aime les répétitions de mots-clés, prend en compte les signaux sociaux (de manière officielle), et regarde moins les backlinks (mince, je n'aurais pas dû le dire).

Interview d'Olivier Papon

Olivier Papon est le fondateur de Seolyzer. Julien Bérard l'a invité pour une interview où ils parleront évidemment de l'outil, mais aussi du parcours d'Olivier et de sa vision.

Pour faire simple, Seolyzer est une solution qui combine analyse de logs en temps réel et crawl de site, pour que vous puissiez en tirer des recommandations SEO basées sur des données à jour et concrètes.

À côté de ça, pour avoir croisé Olivier plusieurs fois, je ne peux que vous conseiller d'aller lire cette petite interview : c'est un type sympathique, discret et humble, qui gagne à être connu.

... et vu la tartine que je viens de lui passer, il me doit un coup à boire.

E-A-T : nouvel onglet "Contexte"

En provenance de la communication officielle de Google, un onglet fera bientôt son apparition sur Android après qu'un internaute ait cliqué sur un résultat de recherche.

Cet onglet présentera le contexte d'une page : qui est l'auteur, comment se présente-t-il, et qu'en disent les internautes sur des sites tiers.

Il y a fort à parier qu'on se retrouve avec quelque chose qui sera proche des sources utilisées pour "calculer" l'E-A-T de l'auteur.

Google conclut son article en donnant un exemple : vous tombez sur le site d'une association qui lutte pour la conservation de la forêt tropicale, et vous ne savez pas si vous pouvez leur faire confiance et leur donner de l'argent : l'onglet "Contexte" ("About the Source") devrait vous permettre de trancher.

Vos personas ne servent à rien

Camille Gillet s'est penchée sur le délire des "personas", qui m'a toujours semblé un peu étrange.

Dans cet article assez long (oui, elle est rédactrice et autrice - autant dire qu'elle aime écrire), Camille détricote les usages habituels qui consistent à donner "une vie" à vos personas, en expliquant que ça ne sert à rien.

Elle préfère utiliser la méthode de la "carte d'empathie" : quelles sont les peurs et les incertitudes de la personne, ses besoins, mais aussi d'où est-ce qu'elle tire ses informations (télévision et entourage proche, ou plutôt réseaux sociaux ?).

Et je rejoins son avis, elle a mis le doigt sur ce qui me gêne: en créant des personas très détaillées, mais qui manquent d'infos, j'ai l'impression de regarder chez mon voisin par la fenêtre en essayant de deviner ce que je pourrais lui vendre.

Avec une carte d'empathie, je peux imaginer des angles d'attaque pour que mon produit devienne la solution à l'un de ses problèmes.

MuellerBot

Allez, on se détend un peu ! Le MuellerBot, c'est un peu le pipotron des temps modernes.

C'est Olivier Andrieu, d'Abondance, qui a mis la main sur ce sympathique outil.

Danny Richman, son concepteur, a eu l'idée de laisser notre John Mueller préféré se reposer un peu, en codant un bot basé sur GPT-3 qui répond à sa place.

Et le résultat est assez bluffant. Sans jamais trop s'avancer, le moteur d'OpenAi (appelé via une formule Excel) propose des réponses toutes en nuances, en reprenant les bonnes pratiques énoncées par Google. On dirait le vrai !