Veille SEO 2023, semaine 32
Nous sommes la 32ème semaine de l'année…
Vous avez été nombreux à répondre à l'appel de la semaine dernière, et à m'envoyer un petit coucou depuis le bureau (mention spéciale à Mickaël, qui m'a écrit depuis un train en Chine...).
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !
Automatisez !
J’étais obligé d’inclure cet article. Il y a quelques années, j’étais (un peu) connu pour avoir sorti “si un stagiaire peut le faire, un script doit le faire”, et c’est encore un peu ma philosophie : si on peut demander à une machine de s’occuper d’une tâche et qu’elle peut le faire sans qu’on perde en qualité, alors la tâche n’est pas “digne” de requérir l’attention d’un être humain.
Kateryna Hordiienko a l’air plutôt d’accord avec moi : dans cet article, elle liste 5 grandes méthodologies pour automatiser les tâches routinières (des opérateurs avancés de Google au Python, en passant par les IA) et se paie aussi le luxe de lister de quelles tâches on parle.
Syndication des news et noindex
Google a précisé récemment dans sa documentation que les sites qui syndiquent (qui reprennent) le contenu d'autres sites, devaient mettre ces pages en noindex et ne pas utiliser de balise canonical, les deux pages étant trop différentes pour que celle-ci soit prise en compte.
Glenn Gabe s'est penché sur cette histoire et a étudié 3000 URLs publiées récemment et syndiquées par des sites tiers, pour voir ce qu'il se passait quant les copies n'était pas en noindex.
Il a regardé où ces pages (et leurs copies) apparaissaient dans l'écosystème Google : search classique, Top Stories, News (l'onglet dans les Serps) et Google Discover, notre chouchou national.
Je vous la fais courte : si le site qui reprend votre contenu refuse de passer vos pages en noindex, ne bossez pas avec lui. Plus de détails dans l'article de Glenn !
Établir une stratégie de link building
C'est CET article qu'il ne fallait pas manquer cette semaine (ne vous inquiétez pas, tonton veille au grain).
Kevin Rowe nous explique comment établir une stratégie de link building.
Il parle d'établir un diagnostic, de définir une approche globale vers votre objectif, et de liste des actions concrètes pour s'en approcher.
Il explique aussi des concepts plus génériques, comme "blue ocean/red ocean" (blue = faire la même chose que les concurrents, red = se démarquer), et plein d'autres mots de jargon que vous devriez absolument ressortir à vos clients dès la rentrée pour leur montrer que vous aussi, vous avez fait vos devoirs de vacances.
Coup de gueule musclé
... et on finit cette édition par l'article qui a enflammé Twitter ce week-end.
Sur son blog Le Muscle Référencement, Julien Bérard, un personnage connu pour sa grande gueule et son franc parler, a décidé de s'attaquer à la nouvelle génération de "jeunes", qui vendent des formations sur Twitter sans avoir, selon lui, les compétences nécessaires pour assurer.
Évidemment, il y va avec sa grosse pelle, et les concernés ont vite fait de réagir, chacun y allant de son argumentaire pour défendre son pré carré.
Sans entrer dans le détail, je comprends la fatigue de Julien, puisqu'on a un peu la même côté développeurs : une partie de la "nouvelle garde", peu pressée de passer par les rouages du salariat ou de l'entreprenariat, a décidé de sauter directement à la case "mentoring/formateur". Avec, parfois, des "vulgarisations" tellement simplifiées qu'elles en deviennent fausses, et très souvent un manque de ce recul bien particulier que confère l'expérience.
Ce que j'en pense ? Ça me gêne que des profanes achètent un PDF à 79 € pour savoir comment gagner X par mois avec un site. Il faudrait qu'on prenne le temps de leur expliquer, en détail et avant qu'ils n'alignent les billets, combien de temps ça leur prendra, quelles sont leurs chances de réussite, et quelle est la durée de vie moyenne du site qu'ils vont pondre.
Ceci dit, je suis moins catégorique que Julien, il faut bien que jeunesse se passe.